Initialement, je devais évaluer le Macrophage, le café des étudiants en biochimie, situé au local E-212 du pavillon Roger-Gaudry.
Toutefois, il s’agit plutôt d’un comptoir alimentaire avec trois vieux sofas : rien qui retire l’attention en général.
À sa décharge, je dois mentionner que les responsables du café ont déjà proposé de faire tomber le mur qui les séparent du « food-court » adjacent pour ainsi obtenir plus d’espace, mais l’administration de l’UdeM a refusé.
Autre fait digne de mention, les tarifs sont très abordables, mais se rendre là-bas requiert un GPS de 500 $, et encore…
Tant qu’à être situé dans les abysses du pavillon Roger-Gaudry, l’équipe d’expédition formé par des membres du Polyscope ainsi que moi-même avions décidé de pénétrer encore plus loin dans les profondeurs de ce bâtiment trop complexe pour le commun des mortels. Nous avons finalement rejoint les environs du café des étudiants en médecine dentaire, et nous avions droit à toute une surprise.
Ambiance et commodités
Tout d’abord, la seule forme de vie présente mis à part les explorateurs venus de Poly étaient les bactéries qui s’activaient à dégrader une vielle pomme. Ensuite, aucun produit n’est vendu ici : il n’y a pas même pas de machine distributrice ni de machine à café ! Toutefois, l’aménagement du local est simplement formidable pour un café étudiant. Il y a une section
« lounge » équipé de 5 sofas en cuir et agrémentée d’un long miroir et d’arbustes décoratifs. Dans une pièce adjacente, il y a une table de billard avec des bâtons facilement accessibles. En fait de commodités, on peut compter trois micro-ondes ainsi qu’un réfrigérateur en-dessous d’un comptoir. Ai-je mentionné que les toilettes sont mixtes ? Le local est situé au I-005, dans le sous-sol du pavillon accessible par l’entrée H-1.
S’y rendre est un peu compliqué, mais le Polyscope offre des visites guidées.
Verdict
Après une houleuse partie de billard, nous sommes partis en nous demandant pourquoi c’est le désert.
Ce café a tellement de potentiel : des soirées qui y seraient organisées feraient sûrement fureur. À moins que les étudiants en médecine dentaire nous cachent quelquechose…
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