Hey bien oui, après vous avoir délaissé tout ce temps, votre fidèle serviteur rapplique avec une chronique double! Oui, oui, juste pour vous, vous savez combien il vous apprécie, même s’il ne vous le dit pas assez souvent. Tsé, en ce temps de la Saint-Valentin, il faut bien se délier le coeur un petit peu…
Et puis, votre chroniqueur doit admettre qu’il s’ennuyait de flirter avec les bas-fonds des ruelles. Non mais tsé, depuis qu’il a été nommé directeur de la culture, il ne cesse de fréquenter les bars branchés avec des demoiselles qui ne demandent pas mieux que de se faire payer un verre en échange d’une nuit torride.
Ce n’est pas qu’il en ait vraiment marre, mais il faut admettre qu’il est toujours bon de revenir aux sources et puis, comme dirait l’autre, on est quand même confortable dans nos vieilles pantoufles.
C’est ainsi que votre valeureux journaliste s’est déplacé samedi soir au Café-Bar Soho sur la jolie Plaza St-Hubert dans le but de vous faire connaître un fabuleux band, Cheba.
Le spectacle était de plus organisé par Ingénieur Sans Frontière (section Poly) et les profits étaient d’ailleurs versés à leur cause.
La première partie de cette charmante et tardive soirée (elle commençait à 22h!) était assurée par le duo rappeur Mademoizelle Giraffe (Il n’y a pas d’erreur, le nom du groupe s’écrivant bel et bien avec un «z» et deux «f»!). Votre séduisant chroniqueur a toutefois trouvé le moyen d’arriver en retard et de manquer cette première partie. Bah, il n’a
pas tellement honte car il faut avouer qu’il était préalablement en charmante compagnie. Mais bon, cela lui a quand même valu quelques réprimandes de sa copine qui l’attendait sur place…
Cheba, est un groupe formé en partie de polytechniciens, un groupe à saveur reggae et latine. Ils jouent autant de leurs propres compositions que de reprises de succès explosifs tels Manu Chao ou encore Bob Marley.
Mine de rien, ces gaillards ont pratiquement fait salle comble, le charmant petit bar étant particulièrement bondé. Une bonne partie de cette foule était d’ailleurs debout, dansant jusqu’aux petites heures du matin sur le formidable son de Cheba. Ce dernier est justement varié, nous emportant autant en Espagne, dans les Caraïbes qu’en Amérique latine.
De plus, vous n’avez pas à être fanatique de cette musique pour apprécier puisqu’il suffit simplement de suivre la vague.
Cheba enchaîne les succès et les chansons moins connus avec brio. Le tout coule définitivement bien, tellement qu’on ne sait plus s’ils jouent leurs compositions ou non! D’ailleurs, les arrangements de Cheba sur les reprises sont de bons goûts, compliment plutôt rare venant de la main du mec qui écrit ces lignes.
Les gars se sont même payés une entracte alors que le duo Mademoizelle Giraffe est revenu sur scène, à la grande joie de l’auteur de ces lignes qui a maintenant l’air plus professionnel, ayant finalement assister à leur prestation. On va même dire qu’il savait qu’ils allaient jouer à la mi-temps. (Oups, terme sportif, il semble que les habitudes reviennent.)
Le duo rappeur était vraiment entraînant (ils devaient être pas pire pantoute pour que votre humble serviteur apprécie le rap…), faisant lever la salle à coup sûr. Leur musique ressemblait à un heureux mélange de Loco Locass et de… D-Natural!
Oui, cela donne sans équivoque de la couleur au sympathique duo.
Mission accomplie pour eux.
Cheba ont repris où ils avaient laissé à la première partie alors qu’ils nous ont fait danser et encore danser. Non mais quel plaisir de faire danser les jolies demoiselles. Ce n’est pas compliqué, je remercie le bon dieu de savoir danser la Salsa!
Qu’est-ce qu’il va advenir avec eux? Leur prochain spectacle est le 4 mars prochain, toujours au Café-Bar Soho. Ils profiteront de l’occasion pour lancer leur premier album! Joignez-vous à la fête.
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